Le premier motif invoqué par les femmes ayant cessé de travailler pour rester à la maison est la fin d’un contrat précaire alors qu’il y a 20 ans, les raisons personnelles primaient, selon une étude de l’Insee publiée vendredi.
Le passage par le chômage, la conjoncture économique « moins favorable » fait que « certaines femmes peuvent se décourager: ne recherchant plus véritablement d’emploi, elles deviennent alors inactives », souligne l’Insee.
Mais c’est un « ressenti » et « il est parfois difficile de démêler l’effet de la situation sur le marché du travail des choix personnels », explique une enquêtrice. Les interruptions vont « souvent » de pair avec l’arrivée d’un enfant mais 43% des femmes au foyer en 2011 n’avaient pas (ou plus) d’enfants mineurs encore à la maison, relève encore l’Insee.
L’Institut national de la statistique et des études économiques estime à 2,1 millions le nombre de femmes au foyer en 2011, contre 3,5 millions en 1991. Soit une femme en couple sur cinq au lieu d’une sur trois vingt ans plus tôt.
Une femme au foyer est, selon la définition de l’Insee, une femme de 20 à 59 ans, non étudiante, vivant en couple et inactive. Les femmes vivant seules sont exclues du champ.
Les femmes au foyer sont plus diplômées
En 2011, les femmes au foyer sont plus diplômées qu’il y a vingt ans mais toujours moins que les mères en activité, constate l’étude, qui exploite les enquêtes Emploi menées chaque trimestre auprès d’un échantillon de 100.000 personnes.
Elles ont huit fois sur dix (79%) déjà travaillé dans le passé, une proportion proche de celle de 1991 (76%).
SOURCE : www.lefigaro.fr