Des rapports de classes chez les homos (victoriens)
Quatrième épisode de la série Homo sur le blog DDT21.
« De tout temps les dominants ont exploité sexuellement les dominés, hommes et femmes, et plus encore quand ils disposent sur l’esclave et le serviteur d’un pouvoir sans limites.
Mais l’érotisation de la masculinité du travailleur ne pouvait naître que lorsque les classes s’agencent comme elles le font sous le capitalisme.
Le bourgeois ne se rapporte pas au prolétaire comme le maître à l‘esclave ou le seigneur au serf. Théoriquement libre, en fait obligé de vendre sa force de travail pour vivre, le prolétaire est payé par le bourgeois pour la location de son corps et de son énergie. L’omniprésence de l’échange marchand a conduit le capitalisme à une gestion originale de la prostitution, avec des conséquences considérables sur son traitement de l’homosexualité. »